Compte rendu de la sortie botanique du 31.5.2018 Ã Aniane.
C’est avec un minimum d’automobiles que le convoi se rend à l’endroit de l’herborisation.
On débute le long d’une route assez passante, on y voit, sur les talus, de jolis Orlayas à grandes fleurs blanches.
Les Mélilots jaunes très élégants, chacun s’attarde, regarde, fait le photographe.
Patrice accélère le pas , nous aussi, (mais si c’est vrai ! ),on traverse la route, après avoir regardé à gauche et à droite ( c’est vrai aussi, on a intérêt d’ailleurs ! ), on arrive en bordure d’une vigne, et on y herborise plus sereinement.
2 sortes d’Aégilops, font débat, et non, ce n’est pas les mêmes dit Patrice en voyant dans chaque main un échantillon , L’Aégilops ovale et L’Aégilops long de 2 pouces, oui il a raison, on voit une différence.
Même sans approcher Patrice note le nom des plantes.
Mais cette route à proximité n’est pas pour plaire à Patrice, à nous non plus.
Et on retraverse la route, et c’est un chemin qui nous emmène dans un bocage verdoyant, il fait chaud, le soleil brille, on se débarasse des vestes, on s’ébroue comme un cheval qui retrouve son écurie, et nous notre prairie très fleurie.
Et voilà la Molène orientale, et chacun de l’immortaliser, les appareils photos crépitent, on regrette l’absence de notre artiste photographe.
Le bel Orchis pyramidal se dresse fièrement, le Géranium à feuilles rondes, le Trèfle à feuilles étroites, le Tyrimnie à tâches blanches, la Guimauve hirsute sont parmi beaucoup d’autres.
Souvent Patrice est sollicité pour déterminer le ‘’ c’est quoi ça ? ‘’ des unes et des uns, Flore med est en vedette, et les pages tournent, et tournent, jusqu’au résultat final.
La Vesce voyageuse dont la fleur est souvent isolée, à calice très zygomorphe, une pilosité éparse, les feuilles à 3 – 7 paires de folioles linéaires, stipules munies d’une glande nectarifère + ou – étirée, Patrice nous cite les particularité de chaque plante qu’il détermine, c’est chouette ce partage.
Le joli rouge des Coquelicots contraste avec toute la verdure, une Ronce glauque montre ses jolies fleurs roses, le Chèvrefeuille amplexicaule aux très jolies fleurs fait le bonheur des papillons, le Chlore perforé est présent, les fleurs des Liserons des Cantabriques se pavanent et se laissent admirer, le Rosier toujours vert s’est paré de ses plus jolies fleurs blanches.
Il y a beaucoup de plantes en fleur, et oui, c’est le printemps, youpi !!!
Patrice a développé un don, celui de nous dénicher de superbes endroits, et ce n’est pas fini, il en a sous la casquette.
Le bonheur de se retrouver dans la nature nous donne des ailes, trop de jours de pluies à être confinés.
Nous montons légèrement et certains en voyant le paysage, au-delà , essaient de situer le village dont les toits de tuiles brillent sous les rayons du Dieu Râ.
Nous cheminons vers l’endroit où se trouve les automobiles, et c’est Christine qui trouve une plante rare énonce Patrice, Crucianelle à feuilles larges.
Le ‘’resto pas d’heure’’ ( d’ailleurs on ne regarde plus les montres, on va pouvoir les revendre !!! ), se passe à l’ombre ‘’ pas des barreaux, non ‘’ mais des feuillages, en cercle c’est plus facile pour faire passer les breuvages et les desserts.
Après un certain temps les estomacs bien remplis, on n’a que le temps de se jeter dans les voitures , à l’abri d’une pluie soudaine et violente, accompagnée d’éclairs et de tonnerre.
Patrice sous son grand parapluie noir, accompagné de certaines, veut encore herboriser mais finalement nous partons vers des cieux plus cléments, voir à Gignac, chemin de la Barque, une plante que Christine a signalée.
Il pleut tellement que les automobiles donnent l’impression d’être amphibies tant elles soulèvent d’eaux.
A l’arrivée au lieu précité, il ne pleut pas , et on découvre les grandes plantes que sont les Onopordons.
Et patrice après les avoir regardées, photographiées, notées, part à travers un grand champ, on le suit du regard, on se dit il va revenir, on attend et c’est quand on ne voit plus le ‘’ chaperon rouge ‘’ ( oui il a une veste rouge ) qu’on se décide à partir sur ses traces, on descend un talus et on se retrouve sur un sentier où il y a moultes fleurs ( non ce n’est pas un nouveau nom ).
Les superbes fleurs des Nigelles de damas, les Anthémis, les Orlayas, les Coquelicots, les orchis pyramidal, les Liserons.
On chemine, on descend un talus, on arrive, sur les bords de l’ Hérault , le fleuve, comme c’est beau ces reflets dans l’eau, le vert se mêlant au bleu, au blanc, chaque arbre offre à la surface un reflet majestueux, on se croirait dans la forêt de Brocéliande.
L’on s’enfonce dans cette ‘’forêt’’, la plupart des plantes sont plus grandes que d’habitude, les Monnaies du Pape, le Cerfeuil sauvage, etc… là cette fois on est au pays de Gulliver et c’est nous les Lilliputiens.
Patrice essaye de continuer mais impossible, et oui, c’est arrivé ce jeudi, et on reprends le même chemin vers les automobiles et c’est le retour vers le futur et les chaumières.
Merci Patrice, super.